Rien qu'au niveau alimentaire, 6,6 % de la consommation des ménages comportent des produits bio. En 2021, c'est 15 % des Français qui consomment tous les jours des produits bio, alors que 90 % des Français en ont déjà consommé. Le secteur bio s'est fait un nom pour doubler en 5 ans et pour devenir un repère solide pour tous ceux qui souhaitent modifier leurs habitudes alimentaires et réduire leurs impacts sur la planète.

Les chiffres du bio ne cessent de progresser

9 Français sur 10. Il s'agit donc du nombre de Français ayant déjà utilisé ou consommé un produit bio. 34 % en consomment au moins une fois par semaine. Si les consommateurs semblent de plus en plus séduits par le bio, cela se répercute sur le marché du bio où la boutique bio, l'épicier bio ou le magasin bio du coin se sont fait une réputation. Côté alimentation bio, le marché a progressé de 12 % en 2020 avec plus de 40 000 fermes et 2 millions d'hectares pour l'agriculture bio. En Europe, le marché du bio s'est aussi étendu en pesant plus de 45 milliards d'euros en 2019 et pas moins de 343 000 exploitations bio et près de 15 millions d'hectares. Ce sont principalement les fruits, légumes et produits laitiers qui ont le cœur des Français côté alimentaire, et les produits cosmétiques bio et ménagers du côté des produits non-alimentaires.

Bio : bien plus que trois lettres

Le bio est en perpétuelle progression. Le bio a gagné sa place sur le marché. Dans la lignée de la lutte face aux impacts de nos activités humaines sur la planète, les habitudes et les modes de consommation changent et doivent changer. BIO est donc devenu bien plus que trois lettres : c'est une appellation, c'est une législation, ce sont des valeurs et un mode de vie.

D'une part, bio signifie en entier « issu de l'agriculture biologique » ou « issu de matériaux et procédés biologiques ». Dans le cas de l'agriculture, aucun pesticide ou produit chimique pouvant avoir un impact sur la faune, la flore et le consommateur ne sont utilisés. Le bio a donc gagné en clarté pour devenir le pilier de tout consommateur qui souhaite choisir une consommation plus responsable et respectueuse de lui-même et de la planète. 83 % des Français perçoivent les produits biologiques comme des produits meilleurs pour la santé et réalisés de manière naturelle, tout en ayant conscience que bio ne signifie pas forcément écologique.

Le bio a même gagné les autres secteurs où les impacts des produits ménagers et cosmétiques notamment sont à réduire. En chiffres alors qu'en 2010, seuls 3 Français sur 10 avaient acheté des produits cosmétiques bio, il s'agit du double en 2018. Le shampoing bio a aussi une haute estime comme sur lavieclaire.com qui propose une large gamme.

D'autre part, le bio est bien plus que 3 lettres : c'est un label avec une législation derrière. La législation BIO est une norme de niveau européen avec de hautes exigences. Dans ce sens, c'est un indéniable gage de confiance entre le consommateur et le producteur. Il y a notamment le label AB agriculture biologique. 76 % des Français sont d'accord pour dire qu'ils perçoivent les produits bio comme des produits avec une réglementation et un contrôle plus poussé que les produits classiques.

Le bio au-delà des foyers

Si le bio séduit dans les habitudes d'achats, il séduit aussi au-delà des murs de son sanctuaire familial. La restauration hors domicile bio a aussi progressé ces dernières années où ce secteur a acheté pas moins de 550 missions de produits bio. Les restaurations collectives comme les cantines ont aussi augmenté leur consommation de produits bio avec un bond de 28 % entre 2017 et 2018. Les restaurants s'adaptent de plus en plus aux besoins grandissant des consommateurs comme pour proposer des repas végétariens, végétaliens mais aussi bio. Le bio fait maintenant partie des exigences attendues du côté des restaurants pour 77 % des Français. Dans ce sens, 43 % des établissements proposant des produits bio au sein des menus ; ou encore avec l'émergence de restaurants 100 % bio.

Ce qui bloque encore

Le bio séduit de plus en plus. Mais qu'en est-il des freins qui poussent encore certains Français à consommer bio ou plus souvent ? Sans surprise, trois quarts des consommateurs non-quotidiens voient le prix comme l'obstacle numéro 1, et 64 % pour les non-consommateurs. Vient alors derrière les doutes quant à leur véracité dans le caractère bio des produits, ce qui prouve que la confiance n'est pas encore totalement acquise. La troisième est simplement l'oubli ou le fait de ne pas y penser, ou de posséder soit même un potager pour une cuisine bio par exemple. Une autre raison qui touche 24 % des non-consommateurs : ne pas trouver de produits naturels dans leurs lieux d'achat habituels.